1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
01 juin 1990
- Merci à
Meneldur pour
le scan de la couverture de la deuxième édition.
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française : Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Qu'est-ce qui a pu pousser des hommes à pénétrer dans les forêts
inhospitalières, infestées de bêtes sauvages et de Gobelins mangeurs
d'hommes, qui s'étendent au nord de la chaîne des Percenues ? L'Or ! La
fièvre de l'or s'est en effet emparée des habitants de Groule. Mais pour
lutter contre danger Glöten, l'un des plus riches marchands de Kleinkastel,
a t-il besoin de votre aide ? Des mineurs, parfois des familles entières ont
disparu... Des Guerriers aux gestes étrangement mécaniques rôdent, et des
créatures venues du fond des âges ont fait leur apparition...
Deux dés, un crayon et une gomme sont les
seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS
seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance…
informations
- Dans la série anglaise, ce livre est en réalité
le numéro 37 chez Puffin Book.
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
C'est parti
pour la 36ème aventure de la série Défis Fantastiques. Cette fois-ci, c'est
Peter Darvill-Evans, auteur de la Forteresse du Cauchemar, qui s'y colle. Ce
dernier était un livre plaisant, doté d'une ambiance glauque est assez
morbide, mais qui n'était pas pour me déplaire. Hors, dans ce nouveau
volume, la Nuit des Mutants, c'est justement le manque d'ambiance qui fait
défaut. Pour continuer sur les faits négatifs, outre le manque flagrant
d'ambiance (heureusement que les sublimes illustrations d'Alan Langford sont
là pour sauver les meubles), je trouve que ce livre ne possède pas le charme
qui fait qu'en refermant le livre, on en garde un excellent souvenir au
point de le refaire. Par exemple, on relirait volontiers un Talisman de la
Mort ou un Manoir de l'Enfer, mais là… La difficulté est aussi légère,
j'entends par-là qu'il faut vraiment y aller pour se tromper de chemin, car
régulièrement, l'auteur nous donne des indices quand au chemin à emprunter
ou aux lieux à visiter, et – oh – comme par hasard, c'est sur ce chemin que
se trouvent les objets nécessaires à la réussite de la mission. C'est
dommage, ça gâche tout suspens et tout intérêt. Enfin, ce livre serait une
bonne mise en matière pour un novice en livre dont vous êtes le héros qui
souhaite connaître le principe de ce genre de livre. Et ce n'est pas les
combats qui hausseront la difficulté globale du livre. Même le boss de fin
n'est pas dur à vaincre ! Pour terminer en ce qui concerne les points
négatifs, je trouve dommage qu'il n'y a pas de passages vraiment marquants,
d'où peut-être cet avis qu'il manque un certain charme au livre. Venons aux
points que j'ai appréciés. Tout d'abord, l'histoire. On ne peut pas dire que
c'est une histoire où il faut tuer le méchant, tout simplement que, au
départ de l'histoire, on ignore totalement d'où vient la menace. Pour une
fois que le lecteur découvre le fil de l'histoire en même temps que le héros
qu'il incarne. Ensuite, j'ai trouvé plusieurs idées originales dans le
scénario, notamment la "porte" qui transforme les êtres en de monstres
préhistoriques ou en guerrier-esclave, sortes de zombies. Et le fait que ça
se passe dans le monde des mineurs m'a également bien plu. Au niveau du
style écrit et de la narration, c'est tout bon. Peut-être que Peter
Darvill-Evans aurait dû rajouter un peu plus de descriptions pour donner un
meilleur rendu de l'atmosphère des lieux visités. Mais comme je l'ai dit,
les sublimes illustrations sont-là pour rehausser le tout. La durée de vie
est bonne, et pas mal de combats viendront rythmer vos pérégrinations.
Concernant les moments intéressants, il y a en quelques uns, comme le
gobelin avec l'araignée la tour avec l'attaque du ptérodactyle (peut-être la
partie possédant les meilleurs paragraphes niveau ambiance), la recherche du
druide, le combat entre les troglodytes et les gobelins… Il y en a pas mal,
tout compte fait. Pour terminer cette critique, il y a aussi un autre
élément que j'ai bien aimé, c'est le fait de pouvoir battre le boss de fin
de diverses manières. J'en ai trouvé deux différentes en deux lectures. Je
ne sais pas s'il y a d'autres moyens de l'occire. En résumé, Peter Darvill-Evans nous a pondus à livre
un peu supérieur à la Forteresse du Cauchemar mais un peu gâché par la
difficulté rendu facile (volontairement ? Involontairement ?) par l'auteur,
dont l'aventure manque d'ambiance et de charme qui fait qu'on ne veuille pas
le refaire plusieurs fois. Ce qui est contraire à la Forteresse du Cauchemar
qui possédait encore une bonne ambiance mais était doté d'illustrations pas
terribles. Toutefois, entre les quelques passages intéressants, les combats,
les diverses idées originales et la possibilité de vaincre le boss sous
plusieurs formes, rendent ce livre plus qu'agréable à lire. Pour une fois du
moins.