1ère édition sans le logo Défis
Fantastiques
02 octobre 1984
1ère édition avec le logo Défis
Fantastiques
mai 1985
- Merci à Vancass pour
le scan de la couverture de la première édition sans le logo.
Série : Auteur : Titre original : Traduit de l’anglais par: Illustration de la couverture :
Illustrations intérieures :
Année de l’édition Anglaise : Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :
Edition Française : Collection :
Numéro d’édition : ISBN :
Nombre de paragraphes :
Défis Fantastiques n° 4
(numérotation 1ère édition) Steve Jackson (UK) Starship Traveller Camille Fabien Peter Andrew Jones Peter Andrew Jones
1983
1984
02 octobre 1984
(1ère édition sans le logo Défis Fantastiques)
mai 1985
(1ère édition avec le logo Défis Fantastiques)
Éditions Gallimard (Folio Junior)
Un Livre Dont vous êtes le héros 270
2-07-033270-5
(1ère édition)
343
Résumés
Happé par
l’effroyable Vide de Selestian, le vaisseau cosmique Voyageur émerge de
l’autre côté du trou noir pour pénétrer dans un univers inconnu. Or, le
commandant du vaisseau Voyageur, c’est VOUS, et sa destinée repose
entre vos mains. Serez-vous capable de retrouver le chemin de
la Terre en visitant les planètes que vous rencontrerez pour demander de
l’aide aux extra-terrestres qui les peuplent ? Ou serez-vous condamnés, vous
et votre équipage, à errer à jamais dans un espace inexploré ?
Deux dés,
un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin
pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des
risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance…
Informations
- Ce livre est sorti uniquement dans
la 1ère édition.
- Pour voir les différentes éditions
et variantes des livres de la série Défis Fantastiques
cliquez sur ce lien.
teve Jackson revient ici avec un livre
particulièrement original. Il s’agit en effet du premier opus de
Science-fiction de la série. A cette occasion, beaucoup de nouvelles règles
entrent en jeu : trois types de combats disponibles (au corps à corps, au phaseur et entre vaisseaux) et surtout la gestion de l’équipage, qui est
clairement l’un des points forts du livre. Chaque membre du vaisseau possède
en effet des caractéristiques propres et peut nous aider dans des situations
bien précises.
L’histoire est encore une fois peu développée et l’introduction n’est guère
folichonne à mon goût : notre vaisseau, après avoir été aspiré par un trou
noir, se retrouve perdu dans une galaxie inconnue et l’on va devoir tout
mettre en œuvre pour rentrer chez nous. Voilà le thème de départ, et la
trame ne progressera pas plus, ce qui est un peu dommage.
Pour pouvoir retourner dans notre monde, on doit découvrir un autre trou
noir et le franchir. Seulement, on a besoin de deux indications essentielles
pour cela : une coordonnée de secteur et une coordonnée temporelle. Pour les
découvrir, on devra voler de planète en planète, en tentant de se faire
aider par les différents extraterrestres rencontrés.
Jusque là, tout semble très alléchant. Mais, après avoir lu quelques
paragraphes, on déchante vite. Tout le livre se résume en des "allez vous
mettre le cap sur la planète bleue ou sur la planète jaune ?", ce qui lasse
rapidement. De plus, le bouquin est, encore une fois, un one-true-path
particulièrement vicieux. Pour nous égarer, Steve Jackson introduit en effet
de fausses coordonnées de temporelles et de secteur ! Ce qui fait que l’on
est en possession de quatre ou cinq coordonnées de chaque lorsqu’on arrive
devant le fameux trou noir. Là, on n’a plus qu’à prier en sa
chance…..ridicule ! De nombreuses tentatives seront donc nécessaires avant
de voir le bout du livre, car aucun indice n’est donné quand aux bonnes
coordonnées.
Comme je l’ai déjà dit, le système de jeu est très monotone et casse
efficacement l’ambiance, déjà pauvre, du livre. Les planètes visitées sont
la plupart du temps peu développées, et les personnages rencontrés peu
marquants. Quelques moments intéressants tout de même, tels qu’une infection
dans le vaisseau, un combat dans une arène contre un robot tueur ou une
planète sans gouvernement, qui n’est pas sans rappeler le modèle communiste.
Le fait de débarquer sur chaque planète avec deux hommes d’équipage est
aussi bien imaginé mais est beaucoup trop sous-exploité.
J’ai dit que le livre comportait trois règles de combat…le problème est
qu’elles ne seront jamais utilisées. En effet, le bon chemin ne comprend
aucun affrontement, ce qui est assez incohérent. Enfin, le livre ne contient
que 343 paragraphes et manque donc d’approfondissement, avec peu de textes.
Le paragraphe final est à l’image du livre, fade et court.
Bref, la galaxie tragique est, haut la main, le plus mauvais livre de Steve
Jackson. Ses rares points forts sont littéralement étouffés par une
linéarité excessive et une ambiance morose. Le style est cruellement fade et
les illustrations hideuses n’arrangent rien.
Et hop,
Steve Jackson reprend l'écriture pour, d'après beaucoup de gens, son œuvre
la moins réussie. Même si la « Galaxie Tragique » ne casse pas des briques,
je ne l'ai pas trouvé aussi mauvais que ça. Je l'ai même trouvé meilleur
(pas de beaucoup) que « La Citadelle du Chaos ». J'ai beaucoup aimé lire
cette aventure, dont l'écriture est de bonne facture. L'ambiance Star Strek
est bien retranscrite et je n'avais aucune peine à m'immerger dans cette
aventure spatiale. Déjà, on trouve des règles plus élaborées sur le système
de la gestion de l'équipage, et même si ce système est sous-exploité, je
trouve que Jackson a vraiment eu une excellente idée, et c'est bien dommage
que personne n'ait eu l'idée de reprendre ce système de gestion de
l'équipage.
En plus, je pensais, après tout ce que j'avais entendu, avoir à faire à une
aventure guère passionnante, mais il y a quand même quelques moments qui
m'ont bien plus, comme le fait que l'un des membres de l'équipage devienne
enragé à la suite d'une bévue, ou bien encore quand l'un des hommes du héros
doit aller récupérer une sorte de fuel dans l'espace. Et ce n'est pas tout,
il y a un passage assez intéressant où l'une des parties du vaisseau devient
empoisonnée et qu'il faut trouver le meilleur moyen de contrer ça. De plus,
vers la fin, il y a un autre passage que j'aime bien, c'est lorsque le héros
et quelques uns de ses hommes doivent se battre dans une arène contre un
robot-tueur. Cela me faisait penser à un film que j'avais vu et que j'avais
beaucoup aimé. Par contre, c'est vrai que le manque flagrant de combat se
fait ressentir et que la difficulté pour découvrir les bons indices qui nous
permettent de retrouver notre système solaire est loin d'être aisé.
N'espérez pas réussir ce livre du premier coup. Je parlais tout à l'heure de
l'ambiance, et je voulais ajouter que même si les illustrations ne sont pas
extraordinaires, elles vont bien avec l'ensemble. Par contre, il est vrai
que toute l'histoire se résume à une succession de planètes dans lesquelles
nous pouvons atterrir, mais on voit que Steve Jackson s'est donné la peine
d'inventer à chaque fois des lieux et des peuplades différentes.
En résumé, un livre de qualité moyenne, c'est indéniable, mais qui comporte
plusieurs éléments vraiment bons, comme son système de jeu (malheureusement
pas assez bien exploité) et ses quelques idées bien trouvées (voir
ci-dessus) Par contre, la difficulté des énigmes est loin d'être facile, et
il faudra beaucoup de chance et de réussite pour y trouver la réponse. Au
niveau de l'ambiance, rien à redire, c'est bon. Plus je réfléchis, plus je
me dis qu'il ne manquait finalement pas grand-chose à ce livre pour qu'il
soit vraiment bon.
Quatrième
volume des Défis Fantastiques, la Galaxie Tragique est une œuvre écrite par
Steve Jackson basée sur la science-fiction. Le thème star trek est largement
repompé mais hélas inexploité comme nous allons le voir. Le but est simple :
perdu dans l'espace un vaisseau dont vous êtes le commandant doit retrouver
le chemin qui le ramènera vers la terre, le tout en s'appuyant de l'aide
apportée par les habitants des planètes extra-terrestres. L'intrigue se
passe exclusivement dans l'espace et les taches seront principalement de
l'ordre de l'exploration et de la récolte d'indices.
Les décors sont relativement bien décrits mais l'ambiance n'est pas au
rendez-vous et ce ne sont pas les illustrations de Peter Andrew Jones, très
médiocres, qui vont aider. Les causes sont multiples : manque d'action
évident malgré de bonnes opportunités (variété infini de races
extra-terrestres, description de multiples planètes..). De plus certains
mondes doivent obligatoirement être explorés pour pouvoir finir le livre car
des renseignements cruciaux s'y trouvent ce qui en fait un livre très
linéaire. Les personnages secondaires sont bel et bien présents, outre la
gestion de l'équipage, beaucoup d'extra-terrestres seront ainsi rencontrés
même si la plupart n'ont rien à apprendre. Les combats sont peu fréquents
voire inexistants, il est en effet possible de remplir la mission sans en
livrer un seul. C'est dommage car on perd beaucoup d'éléments clés liés à la
science-fiction tels que les combats spatiaux ou au phaseur. La difficulté
réside donc dans le fait de dénicher les bonnes planètes et de discerner les
bons indices des mauvais. En résumé nous avons la une pale esquisse du monde
futuriste dressé par l'auteur car même si les bonnes idées sont au
rendez-vous le manque d'action et la linéarité du parcours lasse très
rapidement, le système est très bon mais aussi très mal exploité.