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Le Voleur de Vie


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1ère édition avec le logo Défis Fantastiques
02 février 1995
2ème édition sans le logo
Fighting Fantasy


   
Série :
Auteur :

Titre original :
Traduit de l’anglais par :
Illustration de la couverture :

Illustrations intérieures :

Année de l’édition Anglaise :

Année de la traduction Française :
Sortie de l'édition Française :

Edition Française :

Collection :
Numéro d’édition :

ISBN :

Nombre de paragraphes :
Défis Fantastiques n° 54 (numérotation 1ère et 2ème édition)
Robin Waterfield
Deathmoor
Mona de Pracontal
Terry Oakes
(1ère édition)
Jean-Philippe Chabot
(2ème édition)
Russ Nicholson
1994
1995
02 février 1995
(1ère édition avec le logo Défis Fantastiques)
janvier 1997
(2ème édition  sans le logo Fighting Fantasy)
Editions Gallimard (Folio Junior)
Un Livre Dont vous êtes le héros
745
2-07-058694-4
(1ère édition)
2-07-050928-1 (2ème édition)
400

 


Résumé

La princesse Télessa vient d'être enlevée ! Telle est la surprenante nouvelle que vous révèle le roi Jonthane dès votre arrivée sur la lointaine Orion. Et c'est votre rival, Fang-Zen, qui se voit confier la périlleuse mission de retrouver la princesse ! Fou de rage, vous décidez aussitôt de vous lancer vous aussi à sa recherche. Mais qui sont les ravisseurs dont la sauvagerie est sans limite ? Et est-ce bien l'or du royaume qui aiguise leur convoitise ? Derrière les innombrables créatures qui se dressent sur votre chemin se cache un être diabolique dont le véritable dessein semble être de propager la désolation et le chaos...

Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance…

 

Informations

- Dans la série anglaise, ce livre est en réalité le numéro 55.

- Ce livre est sorti uniquement dans la 1ère et 2ème édition.

- Pour voir les différentes éditions et variantes des livres de la série Défis Fantastiques cliquez sur ce lien.

- Pour aller sur le site Internet de Gallimard Jeunesse sur la collection des Livres Dont Vous Êtes le Héros.


 

Critiques

Les deux derniers livres lus de cette série étant plutôt décevants, mon attente pour « Le Siège de Sardath » était plutôt grande. Lire/jouer un troisième bouquin de médiocre ou de moyenne qualité m’aurait dérangé quelques peu, mais heureusement, ce n’est pas arrivé. Ce n°49 est plutôt pas mal, même bon je dirais. Tiens, l’auteur qui se cache derrière ce livre s’appelle Keith P. Phillips, inconnu au bataillon jusqu’à maintenant. Et pour cause, c’est son unique contribution aux livres dont vous êtes le héros. Au moins, il s’en est tiré avec les honneurs car son écrit possède pas mal de bons points dont je vais vous en faire part à l’instant. En premier lieu, comme beaucoup d’autres auteurs, sont récit est bien écrit et la narration est bonne. Les paragraphes sont bien structurés et on ne passe pas du coq-à-l’âne. On retrouve également de belles illustrations dont l’auteur est le même que celles de « La Tour de la Destruction ». L’aventure est longue et mouvementée, tout le contraire de la précédente. Réussir le livre est un bon challenge, car ladite aventure est, comme je l’ai dit, longue et truffée d’embûches en tout genre. Sans oublier qu’il vous faudra dénicher plusieurs objets (pas toujours évidents à trouver) si vous espérez arriver au paragraphe 400. En plus, quelques énigmes viendront augmenter la difficulté globale du livre. Par contre, au niveau des combats, ceux-ci se font plutôt rares. J’ai comme l’impression que depuis quelques livres, les combats ont moins d’importance. Ils sont même laissés de côté au profit d’un meilleur scénario. J’ai cette impression depuis l’ »Ancienne Prophétie » où les livres ont prit une tournure plus « adulte » avec des histoires plus fouillées. On sent quand même une différence entre les premiers Défis Fantastiques et les derniers depuis le tome 40 environ. Bref, ceci dit, je poursuis les points positifs avec l’ambiance générale du livre. Les scènes dans la Forêt des Ombres sont bien décrites, on sent vraiment qu’il s’y passe quelque chose de bizarre, voire même quelque chose de dangereux. La partie dans les souterrains avec les Elfes Noirs n’est pas mal non plus. Concernant les personnages rencontrés, je suis content de voir que ceux-ci contribuent grandement à l’intérêt du livre. Il y en a pas mal, du Géant Corianthus en passant par Thyra Migurn (personnage très charismatique), sans oublier Colrhyn, Morlon Prill, le chef des Nains, etc. On sent que P. Philips a misé sur les personnages pour renforcer son background, et c’est une bonne chose. En plus de ça, le Siège de Sardath peut se targuer de posséder un moment mémorable (comme j’aime les appeler, vous l’auriez compris) qui est le passage qui tourne autour de la fouille du Tombeau de Vardanès, que ce soit avant, pendant, et après. Voici ce que j’ai retenu de bon. Maintenant, passons aux points négatifs, car aucun livre n’est parfait. Comme je l’ai dit plus haut, le manque de combats peut déplaire, surtout lorsqu’on sait que nous traversons des lieux très hostiles comme la Forêt des Ombres, réputée dangereuse, ou comme les souterrains grouillants d’Elfes Noirs. Ce n’est pas très cohérent je trouve. Enfin, avis personnel sur les combats, tout dépend des lecteurs et de ce que ceux-ci ont envie d’avoir lors de leur lecture. Juste avant, j’ai écrit qu’il y avait un moment mémorable, par contre, je n’ai retenu aucun passage intéressant, si ce n’est le combat contre les Toa-Suo, ce qui est chose plutôt rare. Tiens, je reviens sur la difficulté du livre, j’ai dit que c’était une bonne chose que celle-ci soit élevée, mais je me répète, tout dépend des personnes. Il se peut qu’une difficulté trop élevée puisse nuire à la lecture. C’est comme ça que je ressens la chose. Surtout quand on arrive au trois quart du livre et qu’on remarque qu’il nous manque un objet. Même si l’histoire est bien, il y a peu de chance qu’on recommence le livre depuis le début (ben oui, la durée de vie est longue !). Pour terminer, je trouve aussi qu’il manque un certain charme général au récit. Je ne saurai dire quoi, mais il manque le petit truc qui fait la différence dans la note finale.
En résumé, un très bon livre avec pas mal de qualités, dont l’abondance de personnages et l’ambiance qui sont le meilleur exemple. En plus de ça, un moment mémorable vient pimenter le tout, et le livre vous tiendra en haleine pendant de longues heures. Malheureusement, la difficulté pourra en rebuter plus d’un et pourra également baisser l’intérêt du livre. Le manque de moments intéressants et les combats pourront aussi se faire ressentir. Mais ne blâmons pas Keith P. Phillips qui, pour un seul et unique écrit, nous offre un livre de bonne qualité.

Intérêt
: 80%
Difficulté: 89%
Sombrecoeur

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Quarante neuvième tome de la série défis Fantastiques, le Siège de Sardath est un livre assez méconnu du grand public et l’unique contribution de Keith P Philips aux livres dont vous êtes le héros.
La feuille d’aventure est un peu plus garnie que la moyenne, avec quelques nouvelles règles : notamment le tir à l’arc et trois compétences à choisir. Rien de très original mais ces ajouts sont toujours sympathiques. De plus, le personnage incarné est un homme des bois, ce qui fait qu’il se nourrit exclusivement d’herbes. Enfin, on n’a qu’une semaine pour remplir notre mission, ce qui introduit une gestion du temps.
Le scénario de départ n’est guère flamboyant mais a le mérite d’être mystérieux : des évènements étranges se produisent dans la région du Héros et on décide d’enquêter pour savoir quelle est leur provenance. Après un premier paragraphe très surprenant, on se sent bien impliqué dans le récit et on a hâte de résoudre le mystère.
L’aventure est, comme c’est le cas dans tous les derniers Défis fantastique, très longue mais jamais monotone. Notre héros bouge en effet pas mal et voyage dans des lieux toujours différents : forêt, montagne, plaine, château, souterrains…..on n’a pas le temps de s’ennuyer, d’autant plus que les péripéties sont nombreuses. De plus, le nombre de personnages rencontrés est très élevé et est clairement un des points forts du récit : le géant des Tempêtes, des Elfes, des Nains, des hommes……bref, de nombreuses rencontres et discutions sont à prévoir, qui permettent de dissiper petit à petit le mystère qui plane sur la région.
Rajoutons quelques idées très sympathiques, comme le fait de devoir se transformer en Elfe Noir (qui rappelle beaucoup la Couronne des Rois et l’homme d’Analand qui peut se changer en garde), le passage du Tombeau de Vardanès, le passage à Sardath, la possibilité d’être accompagnée par un démon, ou encore défendre une mine naine. Le scénario (que je ne vais pas vous révéler) m’a beaucoup plu de part sa diversité et surtout de sa capacité à captiver le lecteur. Enfin, le bestiaire est très peu varié mais ça se conçoit aisément lorsqu’on a pris conscience du scénario.
Jusque là, le livre paraît sans reproche….mais je vais arriver au point noir : la difficulté. S’il n’en a pas l’air lors des premières lectures, l’ouvrage s’avère être un redoutable one-true-path. Les objets indispensables s’avèrent légions et pas forcément évidents à dénicher. Certaines informations sont aussi indispensables. La gestion du temps, bien que peu présente, peut néanmoins conduire la mission à l’échec pour peu qu’on ait traînaillé en route. Les combats sont, ce qui est rare dans les derniers Défis fantastiques, peu nombreux et pas spécialement difficiles. Par contre, le nombre de paragraphe de fin d'aventure est énorme : 54, soit un paragraphe sur huit ! Autant dire que de nombreuses tentatives vous attendent pour arriver au bout du livre. Comme il n’existe qu’un seul chemin menant à la victoire, cette difficulté fait perdre de son charme au bouquin.
Cependant, vous l’aurez sans doute compris, j’ai beaucoup apprécié le siège de Sardath. L’aventure est longue, palpitante et surtout jamais lassante (en grande partie grâce au faible nombre de combats). Seul bémol, la difficulté pourra rebuter certains lecteurs.
Au final, un très bon cru.

Intérêt : 86%
Difficulté : 90%
Aragorn

 

 

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